lundi 8 août 2016

Peut-on se préparer à la mort de son conjoint ?

Cette question peut sembler insensée. Comment peut-on se préparer à vivre sans son conjoint ? D’un point de vue affectif c’est inconcevable mais en y regardant de plus près, c’est une interrogation pertinente. En effet, un décès peut affecter bien au-delà du plan sentimental. Le conjoint survivant aura une vie à continuer et pour en profiter sereinement, la stabilité financière est incontournable.

Protéger son conjoint contre les aléas financiers

Personne ne sait de quoi son lendemain sera fait. Et un décès peut survenir sans que l’on y soit préparé. Je me suis donc renseigné sur l’assurance-vie qui est un recours courant. Il permet de prévoir un héritage nettement plus conséquent comparé à ce que la loi successorale garantit. Légalement, les concubins et partenaires pacsés ne bénéficient d’aucun droit héréditaire. Grâce aux contrats d’assurance-vie, un capital sera versé au survivant.
Il ne faut pas oublier que les décès engendrent de nombreuses dépenses. Il existe également des solutions qui allégeront les charges du survivant, à l’instar du contrat d’assurance-décès. Cette option peut couvrir les frais afférents aux obsèques. Elle offre par ailleurs la possibilité de bénéficier d’une rente viagère, même si la relation ne s’est pas fondée sur le mariage. Ce type de contrat permet effectivement de désigner librement le bénéficiaire de la pension de conjoint. Je vous conseille de voir les informations complètes sur ces options sur le blog d'AGIPI.

Focus sur d’autres options intéressantes

Mes recherches m’ont fait comprendre que l’usufruit donne droit au survivant de disposer pleinement d’un bien immobilier et d’en percevoir les loyers. Néanmoins, aucune vente ne pourra être réalisée sans l’aval des enfants nus-propriétaires qui deviendront automatiquement les plein-propriétaires lorsque le survivant décédera à son tour.
La donation entre époux offre trois possibilités : l’usufruit total de la succession, la pleine propriété sur la quotité disponible ou l’option mixte (un quart en pleine propriété et trois-quarts en usufruit). A mon avis, cette dernière option est avantageuse quand on a encore des enfants à charge car elle permet de disposer librement des ressources financièrement exploitables.
J’ai également découvert la retraite de réversion qui correspond à 54% de la retraite perçue par le conjoint décédé (ou qu’il aurait pu percevoir). Elle s’adresse à ceux qui ont passé le cap des 55 ans et qui ont été mariés à la personne décédée. L’attribution se fait exclusivement sur demande.


Enfin, je conseille la pension de vieillesse de veuf/veuve, versée par la caisse de retraite. Elle est accordée à ceux qui ont au moins 55 ans au moment de la demande et qui ne sont pas remariés, pacsés ou en concubinage.



J'avais également parlé il y a 2 ans (déjà !) de la difficulté pour un enfant d'être admis en crèche et de suivre des études, si ça vous intéresse, je vous laisse découvrir les articles.

1 commentaire:

  1. très bonne idée d'article même si évidemment on a pas envie d'envisager ce genre de chose...moi je suis en train de me battre avec mon homme déjà pour qu'on se pacse. il est ok mais remet toujours à demain...il fait un métier assez dangereux et actuellement si il décède (je prie pour qu'il ne lui arrive jamais rien), moi et notre fils n'aurions rien :(

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